Devenir incapable de pratiquer le sport que l ’ on aime le plus, perdre du poids malgré le maintien de l ’app étit, engourdissements, picotements, sensations douloureuses, trous de mémoire et autres. Ceci raconte les é v énements médicaux qui me sont survenus au cours des sept dernières années de mon existence. Rien de mortel mê me si à un moment j ’ ai cru que je m ’ acheminais vers une mort lente tant mon désespoir était grand. Je ne prétends pas que mon cas a é t é dramatique tant il y a d ’ humanité souffrante. L ’ humilit é est de mise. Mon but n’ est pas d ’ impressionner. Je vais tenter de décrire ce qui m ’ est arrivé sans emphase inutile et sans pathétisme. J ’ admets soulager un besoin chez moi en écrivant cette histoire puisque j ’ ai ressenti beaucoup d ’ inqui étude et il n ’ est qu ’ humain de vouloir communiquer un vé cu éprouvant. Toutefois, une plus grande motivation m ’ encourage à r édiger ces lignes: je crois que d ’ autres personnes souffrent de la même cho...
Perte de poids Pendant les périodes de ma vie o ù je me suis entraîné sur une base régulière, j’ai remarqué que la plupart du temps, l’exercice ne me faisait pas perdre significativement du poids. On peut se consoler, la composition de notre corps s’améliore, moins de gras et davantage de muscle. L’ app étit est souvent trè s stimul é. C’est un phénomène connu de beaucoup de pratiquants du sport. L’exercice sert alors de noble excuse pour accroître les portions de nourriture. À 55 ans, je n’avais pas commencé l’entraînement plus régulier avec une ré serve élevée de masse corporelle. Je pesais 68 kg et mon IMC (Indice de Masse Corporelle) était alors de 22.8 . Celui-ci est demeuré stable jusqu’à 58 ans, soit pendant l’ intervalle o ù je tolé rais tr ès bien l’effort de toute sorte. Puis, l’IMC s’est mis à diminuer, malgré le maintien d’un appétit vorace et d’une consommation de calories plus du double de celle de ma conjointe. Je me rassurais que comme mon appétit était toujours...